BRASSENS
Quand j’entends du Brassens,
je me tais, je me tais, et
j’écoute avec respect
défiler les sonnets.
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Sataniques, érotiques,
ou académiques,
ces versets satiriques,
parlent bien le français.
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Et l’on fait aisément,
sans même le faire exprès,
tout seul en s’amusant,
quelques menus progrès.
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D’aucun retrouverons,
les Suzons, les Léons,
les Suzettes, les Fanfans,
toute une France d’antan.
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Les curés, les gradés,
et les bourgeois,
se souviendront ma foi
de ses traits sans pitié.
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C’est ici l’occasion,
d’une simple ovation
d’un beau satisfecit,
au poète émérite.
Un grand artiste