Quelle forme étrange pour cet instrument monocorde qui nous vient du Bengale. On ne voit pas bien sur la photo, mais une corde métallique traverse de part en part un tube de bambou évidé. Elle est maintenue en haut par une cheville et plonge dans un gobelet qui sert de résonnateur. Cette partie peut être réalisée avec une noix de coco ou une calebasse. Comme vous le voyez sur la vidéo la variation du son se fait grâce à la pression portée par la main sur les deux branches du bambou, original non !
Il est utilisé par une communauté de musiciens itinérants (mi-bardes, mi-mendiants) appelée les Bauls qui prêchent une religion sans lieu de culte, le corps constituant la résidence de dieu. Intéressant ! Voyez la vidéo très instructive issue de la chaine de l’Unesco. Les chants Bauls sont classés au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco…tout de même !